Tout savoir sur les écoquartiers
Créé en 2012 par le gouvernement, le label ÉcoQuartier vise à limiter les émissions de gaz à effets de serre, à favoriser la biodiversité urbaine, les énergies renouvelables, le recyclage des déchets et le traitement des eaux pluviales, à développer les transports non polluants et la vie de quartier.
Mardi 16 février 2021
La création du label national ÉcoQuartier en 2012 par le ministère du Logement et de l'habitat durable a lancé les transformations urbaines visant à développer le concept de ville durable notamment par la promotion d'une maison énergie positive à Saint Malo, par exemple.
L’écoquartier s’inscrit dans un projet de développement durable
L’écoquartier est basé sur le développement durable qui s’exprime sur plusieurs axes, notamment la construction de logements neufs et la rénovation de logements existants dans le cadre de l’extension et du renouvellement urbains. Il a pour objectif de permettre aux habitants du quartier d’avoir un mode de vie écologique avec un engagement fort pour l’environnement.
L’innovation urbaine est le moteur qui anime la mutation progressive des quartiers en quartiers écologiques dont l’objectif est d’améliorer la qualité de vie des habitants en apportant une réponse au défi climatique à venir.
Quelles sont les caractéristiques d’un écoquartier ?
Les objectifs poursuivis par les écoquartiers sont ambitieux et doubles. Ils doivent, d’une part, intégrer une démarche de développement social et économique et, d’autre part, le bilan énergétique des logements doit être positif.
Les principales caractéristiques d’un écoquartier sont les suivantes :
• Limiter les émissions de gaz à effets de serre (isolation thermique, maison à énergie positive, bâtiments à basse consommation, etc.) grâce à des principes d’écoconstruction ;
• Prévoir des surfaces suffisamment importantes pour accueillir des espaces verts afin de favoriser la biodiversité urbaine ;
• Favoriser le développement des énergies renouvelables ;
• Mettre en place le recyclage des déchets et le traitement des eaux pluviales ;
• Développer les transports en commun (bus, tramways, bateau, etc.) et les transports non polluants (voies piétonnes, pistes cyclables, etc.)
• Favoriser l’implantation de commerces de proximité, d’équipements publics (écoles, MJC, gymnases, cinémas, etc.) et d’espaces de loisirs pour développer la vie de quartier.
Quelles sont les démarches pour obtenir la labélisation ?
Le label ÉcoQuartier comporte quatre étapes qui définissent l’état d’avancement du projet :
• L’étape 1 du Label ÉcoQuartier est matérialisée par la phase d’étude du projet par la collectivité territoriale et par la signature de la charte ÉcoQuartier ;
• L’étape 2 démarre avec le chantier une fois les études terminées. Un suivi approfondi permet de s’assurer que le projet reste conforme à la charte ÉcoQuartier ;
• L’étape 3 consacre l’expertise finale qui a lieu lorsque l’écoquartier est livré ;
• L’étape 4 correspond au contrôle au bout de trois ans par la collectivité territoriale qui vérifie que les obligations de la charte ÉcoQuartier sont respectées.
En décembre 2017, soit 5 ans après son lancement, l’étape 3 avait été validée par 60 écoquartiers tandis que 141 avaient validé l’étape 2. Depuis, plus de 500 projets ont vu le jour. Ainsi, on peut parler d’un véritable succès qui sous-tend incontestablement un changement de paradigme.
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